Nos amis les taxis

En France j’avais plutôt tendance à éviter de prendre le taxi. Trop chers, pas forcément aimables, refusant parfois la course car pas assez loin, les chauffeurs de taxi sont peu appréciés. Tous ne sont pas des arnaqueurs, mais il faut tout de même admettre que l’on est nombreux à avoir eu des soucis avec un taxi.

On est souvent contraint de faire appel à leur service quand on débarque dans un nouveau pays. Ne connaissant pas les rues, ou arrivant tard dans un aéroport, c’est le seul moyen d’accéder facilement à son hôtel.

Alors quand vous êtes à l’étranger comment cela se passe-t-il ? Ça dépend du pays. J’ai un super souvenir des taxis new-yorkais. Les célèbres « yellow cars » représentent 70% du trafic urbain. Et le service est à la hauteur. Les voitures sont des berlines très banales, mais bien équipées avec une énorme borne à l’arrière comprenant :

• Un écran tactile LCD à l’arrière vous montrant le trajet optimal et celui qu’emprunte votre chauffeur sur une carte virtuelle.
• Une connexion internet vous permettant de réserver en ligne des billets pour une comédie musicale ou surfer sur votre site préféré.
• Un terminal de paiement par carte bancaire

Si vous arriver à l’aéroport international de JFK, le tarif est forfaitaire pour vous déposer dans le centre de Manhattan. Résultat, la fraude est plus difficile. Faites attention tout de même à ce qu’on ne vous demande pas de payer les péages en supplément, ils sont inclus dans le prix de la course.

Au Vietnam, l’expérience a été plus aléatoire. Il y a de grandes compagnies de taxi également et pas mal de chauffeurs individuels. Un peu comme en France. Mais il faut continuellement être sur ses gardes, car les chauffeurs n’hésitent pas a faire des détours pour augmenter l’addition. Alors quand vous connaissez la route vous avez intérêt à corriger le conducteur au moindre écart de route. Et surtout vérifier bien qu’il est activé son compteur.

En fonction des distances il peut être intéressant de négocier les prix avant de monter dans le véhicule. On a comme exemple la jonction entre l’aéroport de Nha Trang et le centre ville. Il y a 35 kilomètres à parcourir. Alors si vous prenez un taxi meter cela peut vous coûter une petite fortune. A 22 000 VND le kilomètre vous en avez pour presque 800 000 VND (27.50 €). C’est toujours moins cher qu’en France mais qu’en vous savez que vous pouvez le négocier pour environ 300 000 VND (10.50 €) ça peut vous énerver.

Il est préférable de vérifier avant votre voyage les tarifs pratiqués sur internet ou dans votre guide préféré. Des sites comme www.routard.com peuvent vous donner une idée. Les sites web des aéroports indiquent également les prix des transferts lorsqu’ils s’agit de tarifs fixes mis en place par l’état. Enfin si vous n’êtes pas très à l’aisé n’hésitez pas à demander à votre hôtel d’organiser un pick-up à l’aéroport. Cela bous coûtera un peu plus cher mais vous n’aurez plus de question à vous poser.

Si vous prenez le taxi au Vietnam, sachez que des autocollants sur l’extérieur des portes vous indiquent le prix au kilomètre. Autre petit détail, plus le taxi est grand, plus le kilomètre est cher. On peut trouver des petites citadines, parfaites pour deux, 40% moins cher que les monospaces qui peuvent transporter jusqu’à 7 personnes.

Pour notre part nous verrons comment cela se passe au Japon. Il paraît que c’est le pays où le service est le plus qualitatif, les voitures sont impeccables et les chauffeurs très courtois. A voir …